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Le mot de Didier COLPIN
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12 octobre 2015

La piscine de Guise : un lourd passif, sans utilité

La piscine de Guise : un lourd passif, sans utilité

 

Dans le reportage de L’Aisne Nouvelle du 26 septembre 2015 sur la réunion de la communauté de communes de Guise, Mme Le Bitouzé rappelle que lors de la décision de création du complexe aquatique, les conseillers communautaires ont suivi la nécessité de compléter la piscine avec une activité sport loisir. Cette formule étant bien vue, puisque justement pratiquée par la société RECREA, à qui la Délégation de Service Public sera confiée plus tard !

A l’époque j’avais aussi dénoncé que par des procédures détournées, le conseil communautaire était mis devant un investissement énorme, mais non élaboré par ses décisions. Ce  forcing a été utilisé pour obtenir la création de la piscine, de l’étude de faisabilité invraisemblable au soi-disant cout à partager avec la communauté de communes voisine (dite d’Aumale). J’avais dénoncé tous ces abus, et le non-respect de la réglementation qui a permis de financer un projet ultra dimensionné par rapport à la capacité financière de la communauté. Ce à quoi la présidente d’alors, Mme Gourlin répondait que les habitants y étaient favorables. Donc ces décisions étaient motivées par la politique et non par la raison.

Aujourd’hui, je constate que le maire de Guise qui s’était violemment opposé à moi, confirme que la piscine est un flop et atteste que le complexe aquatique ne survit que par cette activité remise en forme, seule génératrice de profits nécessitant encore un investissement supplémentaire.

Tout apparait clair maintenant.

Des conseillers dénoncent que les petites communes sont flouées de leurs décisions qui échappent à leur contrôle, constatant que « le chemin est tracé d’avance au bénéfice de la ville de Guise et on n’a pas le choix».

Alors qu’à l’époque ils n’ont pas combattu pour les défendre, nos communes rurales, comme je l’ai fait. Et après avoir laissé faire ce diktat, il ne reste plus que … 3 conseillers communautaires pour endiguer cette fuite en avant financière. Et l’article ne manque pas de rappeler que M. Guiard, maire d’Audigny,  a  entaché sa crédibilité d’un scandale superflu, ce qui discrédite l’ensemble de conseillers communautaires qui souhaiteraient manifester leur réprobation dans ce dossier nébuleux.

Car la piscine ne génère aucun profit. Il n’y en a jamais eu ! Et faire fonctionner le centre aquatique coute très cher. Est-ce que les conseillers communautaires ont approuvé la nouvelle convention de Délégation de Service Publique renouvelée à Récréa en juillet 2015 ? Et  les 1 900 000 euros (hors TVA) qui lui seront versés par la Communauté de communes sur 4 ans ?

La communauté de communes n’a plus la possibilité d’obtenir des fonds pour ré-investir, et pour preuve ! elle va réaliser son extension par l’intermédiaire de la société Récréa, pour lui racheter cet investissement dans 3 ans.

Manque de discernement dénoncé en 2010 !

Le maire et président Cochet nous dit que le seul objectif qu’il poursuit aujourd’hui, n’est pas de rentabiliser une piscine dont la fréquentation ne lui permet pas de couvrir ses frais, mais de placer le centre de remise en forme de Guise en concurrence des centres de remise en forme ….de Saint Quentin. Alors qu’il suffisait simplement de solliciter l’installation d’un professionnel à titre privé !

Quel gâchis financier : tout cet investissement pour rien, dû à l’orgueil politique  prenant le dessus sur la gestion raisonnable du développement local.

L’intercommunalité, moyen pratique de dépenser incognito

On constate que les communautés de communes dépensent souvent plus  qu’elles ne devraient … car l’intercommunalité peut être dépensière par des abus, parce qu’il n’y a aucun contrôle. Ne serait-ce que parce que beaucoup de citoyens ignorent même qu’elles ont récupéré une bonne partie des compétences de leur commune et de leurs ressources : une partie de la taxe d’habitation et des taxes foncières,…

Pour des services bien souvent inutiles !

Didier Colpin

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